Focus sur les divinités agricoles (3/3)

L’Homme Vert et la déesse Déméter (ou Cérès chez les romains) sont assurément deux des divinités agricoles les plus célèbres qui soient. Mais ce ne sont pourtant pas les seules ! Et toutes les civilisations ont leurs propres allégeances en la matière. Car le panthéon agricole est sans nul doute l’un des plus essentiels qui soient. Et en priant ces divinités, les hommes espéraient s’attirer leurs faveurs, lesquelles se matérialiseraient dans une récolte conséquente. Or, si certains de ces dieux et déesses sont connus de tous et se retrouvent jusque dans nos livres d’Histoire ; d’autres demeurent encore aujourd’hui méconnus du grand public… Dès lors, pourquoi ne pas faire les présentations en quelques mots ?

Abellio

Le dieu Abellio (aussi appelé AbelioAbellion ou encore Abelion) nous vient tout droit de l’Aquitaine antique puisque vénéré dans les Pyrénées françaises. Représenté sous les traits d’un homme portant une toge plissée, les cheveux courts tirés en arrière ; il ne dispose d’aucun symbole ni attribut permettant de préciser ses fonctions nourricières ou agricoles. Pour autant, il s’agit bien d’une divinité agraire à la gloire de laquelle subsistent encore aujourd’hui quelques autels.

Yarilo

Yarilo (ou JariloJarylaYaryloYarovitIariloGerovit ) est, dans la mythologie slave  la divinité de la végétation, de la fertilité, du printemps et de l’amour charnel. La légende raconte qu’il serait né le dernier soir du mois de février, lors de la fête de Velja Noc, la célébration de la nouvelle année pour les peuplades slaves. Cependant, il fut emmené dès sa naissance au monde des morts par le dieu Vélès ; tout à la fois divinité du bétail et des trépassés. Ce n’est qu’à son retour qu’il apportera à la terre et à ses habitants le renouveau de la belle saison, à l’image de Déméter ramenant le Printemps au retour de sa fille Perséphone des Enfers. Ayant épousé sa demi-sœur ; il lui fut pourtant infidèle, ce qui poussa celle-ci à devenir une déesse hivernale aigrie et cruelle. Enfin, Yarilo est le plus souvent décrit comme un jeune homme, vêtu d’habits blancs ornés d’épis de blé et de fleurs et chevauchant un somptueux cheval blanc.

Cela dit, les dieux et déesses du monde agricole sont légion.  Et bien que celui-ci ne puisse malheureusement pas être exhaustif, espérons que ce petit tour d’horizon aura été édifiant !

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